THE FOXES CRIME

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THE FOXES CRIME

Marinette, 4, the hostage of her father's adulterous escapades, witnesses the death of her young friend Nicolas. Forced to remain silent by her father's skilful threats, Marinette now has to live with a secret much too heavy to bear. Jean-Noël, her adolescent brother, guesses something. Marinette hardly speaks anymore and makes increasingly frequent visits to the cemetery… Moreover, since the tragedy, the village isn't in its right state. Some of the inhabitants have been acting strangely while others have been slaughtering foxes, fearing the return of rabies… Jean-Noël carries out his own investigation. A mysterious man in black seems to want to warn him about something… The adolescent will discover a truth as universal as it is personal. And he will save his little sister from the hell of silence…

Images du film

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REVUE DE PRESSE

Interview de Serge MEYNARD-731

Le Crime des Renards se présente-t-il comme une suite du film que vous avez tourné il y a quelques années […]

Le Film Français
France 3, M6 et Arte mettent les voiles de Emmanuelle Miquet /Le Film Français du 07/10/05-699

« … Arte enfin, dont les premières parties de soirée de décollaient pas depuis plusieurs mois, se voit requinquée essentiellement […]

Le crime des Renards - en compétition Officielle au FESTIVAL DE LUCHON a été primé !-692

Price of Female interpretation for Nathalie Besancon and Price of Music of TV Film for Eric Neveux. festival de luchon […]

Interview de Serge MEYNARD-731



Le Crime des Renards se présente-t-il comme une suite du film que vous avez tourné il y a quelques années :

Le Sang  du Renard ?... 


Non, il ne s’agit pas du tout d’une suite dans la mesure où l’histoire n’a rien à voir!...  Je préfère dire que ce film est  comme une résonance de celui qui fut tourné il y a dix ans. On y  retrouve certains personnages... Pas tous... En tout cas, le personnage  de Jean-Noël, qui est un peu mon Antoine Doinel à moi, lui, poursuit  son initiation et son étude désespérée du monde adulte.

D’autres points  communs encore : nous avons tourné dans les mêmes décors et les renards  sont de retours...



Dés les premières images,on est happé par la  prémonition d’un drame terrible...  Quelle est l’inspiration de cet épisode ?...

Je suis incapable de dire d’où me viennent les idées. 

On  est nourri de ce que l’on a lu, de ce que l’on a entendu, de ce que  l’on a vu... 

Ce que je sais, c’est que je parle de mes fantômes. Je  les déterre pour qu’ils prennent l’air et cessent ainsi de m’effrayer...



On vous sait amateur de thriller.Pensez-vous inscrire

Le  Crime des Renards dans ce genre-là ?...


Ce film-là flirte avec le genre mais veut privilégier l’humain et le psychologique plutôt que le  suspense. Même si j’espère bien surprendre toutefois le spectateur... Le thriller est un genre qui permet de traiter tous les sujets sans  prendre le risque d’ennuyer. 

Pour peu que l’on travaille à créer un  vrai suspens dès le début, on a loisir d’explorer ensuite nombre de  facettes de la psychologie humaine.  J’aime visiter la part d’ombre de mes personnages. Leurs troubles, leurs souffrances, leurs comportements irrationnels...  J’aime l’étincelle absurde au cœur de l’apparente normalité.



C’est la première fois que vous travaillez avec

Aurélien Recoing ? 


Moi qui suis plutôt fidèle aux acteurs, j’aime de temps à autre agrandir cette famille que je constitue film après film...

Aurélien est un acteur que j’avais adoré dans L’emploi du temps de Laurent Cantet... Un de mes films cultes !!...  Aurélien m’a comblé au-delà de ce que j’imaginais en campant ici un papa prévenant et terrifiant à la fois... C’était un rôle très difficile et il l’a magnifiquement interprété.

En ce qui concerne Nathalie Besançon, c’est le troisième film que nous tournons ensemble. Elle a beaucoup travaillé sur son rôle car je lui avais proposé le scénario un an avant le tournage... 

Elle est bouleversante dans ce rôle de mère terrassée par le chagrin.  Son interprétation lui a d’ailleurs valu le Prix d’interprétation Féminine au  Festival International du Film de Télévision de Luchon 2005.



Vous  paraissez aimer traiter de la religion dans vos films.

Je suis plutôt athée. Je me considère comme panthéiste, ce qui me permets de souvent tourner mes films à l’air libre et dans des décors magnifiques.

Plus sérieusement et pour répondre à la question, ce film traite de la culpabilité. Il me paraissait important de dire que l’éternel sentiment coupable qui habite beaucoup d’entre nous, nous vient aussi de cette 

éducation là.



Deux séquences animalières du film sont représentées sous forme de dessins. S’agissait-il de résoudre,de façon détournée,

un problème de réalisation ?...


Pas du tout! Les séquences étaient écrites ainsi dans le scénario. Je voulais de cette façon évoquer davantage le monde de l’enfance et du conte.

La première des séquences intervient après une scène difficile à supporter, c’était aussi pour moi une façon d’offrir un peu de distance au spectateur.



Comment avez-vous convaincu vos producteurs de vous suivre  dans cette nouvelle aventure ? 

J’écrivais le scénario tout seul dans mon coin en pensant que le film pouvait très bien ne jamais se monter... Un jour, j’en ai parlé au téléphone à la productrice, Sylvette Frydman, qui avait déjà produit Le sang du renard et à qui je devais la primeur...

Je lui avais promis qu’elle serait la première à lire le scénario terminé. Mais elle n’a pas pu attendre et m’a convaincu de lui envoyer une vingtaine de pages. Elle a acheté le scénario sur ces vingt pages...



Parlez-nous de la  musique.

Le compositeur, Eric Neveux à, lui aussi, obtenu le Prix de la 

Meilleure Musique de Téléfilm au Festival International du Film de Télévision de Luchon 2005. C’est la deuxième fois que je travaille avec lui. Il a un talent fou !... Et pourtant, il est modeste, très à l’écoute et inventif...

Il a composé ici une partition d’une très grande beauté.
Le Film Français

France 3, M6 et Arte mettent les voiles de Emmanuelle Miquet /Le Film Français du 07/10/05-699

« … Arte enfin, dont les premières parties de soirée de décollaient pas depuis plusieurs mois, se voit requinquée essentiellement grâce à un film de cinéma, Le Chien des Baskerville (6,9% de PDM) et un Téléfilm, Le Crime des renards. Cet unitaire, qui a valu à Nathalie Besançon un prix d’interprétation féminine au dernier Festival de Luchon, est également interprété par Aurélien Recoing. Le Téléfilm de Serge Meynard, a attiré 1,3 million de téléspectateurs (5,6% de PDM). Il s’agit d’une production Flach Film, avec la participation de France 3, qui le diffusera ultérieurement. »

Le crime des Renards - en compétition Officielle au FESTIVAL DE LUCHON a été primé !-692



Price of Female interpretation for Nathalie Besancon and Price of Music of TV Film for Eric Neveux.




festival de luchon :
http://www.festivaltv.info/