Auteur
Réalisateur
Scénario et dialogues Philippe LE DEM
Musique originale composée par David IMBAULT
Avec la participation exceptionnelle de
Hiba TAWAJI
Directeur de production : Pierre DUFOUR
Chargée de production France 3 :
Angélique GARNIER
Directeur de la photographie : Thierry JAULT
Chef décorateur : Ramora Ramora
Chefs costumiers : Valérie CABELI - François JUGÉ
En coproduction avec France Télévisions - France 3
Unité Fiction Nationale
Anne HOLMES - Anne DIDIER - Frédéric GOETZ
Produit par Sylvette Frydman
et Jean-François LEPETIT
Une production FLACH FILM PRODUCTION
Maud BAECKER Caroline Dubreuilh
Nicolas MARIÉ Louis Kléber
Fabrice DEVILLE Paul Lefort
Jean-Michel NOIREY Thomas Shneider
Aurore PLANAS Emma-Joy
Alix BÉNÉZECH Hélène Brion
Léopoldine SERRE Patricia Brion
Marwan BERRENI Kuvan Birkan
Fatima ADOUM Mina Birkan
Shemss AUDAT Nadia Birkan
Lisa MASKER Sabrya Birkan
En tournage à Marseille, région Sud
REVUE DE PRESSE
On ne change pas une formule qui gagne
France 3 a encore plié le match des audiences avec « Les Mystères de la chorale ». La rediffusion du […]
Une intrigue captivante avec Maud Baecker
La capitaine de gendarmerie Caroline Dubreuilh enquête sur le meurtre de Sabrya, 18 ans, tuée sur le chemin du retour […]
« Les mystères de la chorale », un premier rôle de flic pour Maud Baecker
Dans Les Mystères de la chorale, sur France 3 , Maud Baecker campe la capitaine Caroline Dubreuilh, mandatée pour collaborer […]
La soliste ne chante plus
Étudiante passionnée de musique, Sabrya chante dans une chorale. Mais un soir, en rentrant à vélo après une répétition, elle […]
Maud Baecker mène l'enquête - interview
Pour son premier rôle de flic, la comédienne fait équipe avec Nicolas Marié afin d’élucider le meurtre d’une choriste… Quel […]
Les mystères de la chorale
Un thriller rythmé avec une intrigue bien ficelée qui soulève des problématiques sociétales et culturelles, le tout servi par un […]
Passage de flambeau
Une jeune fille est assassinée près de chez elle. Un vieux briscard de commandant, Louis Kléber (Nicolas Marié), fait équipe […]
Maud Baecker : "J'ai adoré être dans la peau d'une flic"
L’actrice popularisée par Demain nous appartient signe ici son premier rôle pour France 3. Son personnage enquête à Marseille sur […]
Les mystères de la chorale
Nicolas Marié et Maud Baecker forment un beau tandem. Lui incarne un commandant de police expérimenté qui a toujours une […]
Entrevue avec le talentueux acteur Fabrice Deville du film “Les Mystères de la chorale”
Fabrice Deville incarne depuis quelques temps Florent Grasset dans « Un si grand Soleil » sur France 2. Mais l’acteur […]
Interview exclusive avec Alix Benezech
Qu’aimez-vous dans votre personnage d’Hélène Brion dans le téléfilm de France 3 “Les mystères de la chorale” ? J’aime […]
On ne change pas une formule qui gagne
France 3 a encore plié le match des audiences avec « Les Mystères de la chorale ». La rediffusion du polar avec Maud Baecker et Nicolas Marié a séduit 4,2 millions de téléspectateurs (22,5 % du public), ce samedi 24 septembre, soit un tout petit peu moins que « Les Mystères de la duchesse » inédit la semaine dernière avec Lorie (4,6 millions de personnes), la collection policière se plaçant largement devant les petits chanteurs de « The Voice Kids » sur TF 1.Catherine Balle
Une intrigue captivante avec Maud Baecker
La capitaine de gendarmerie Caroline Dubreuilh enquête sur le meurtre de Sabrya, 18 ans, tuée sur le chemin du retour de sa chorale. Sur place, elle fait connaissance avec Louis Kléber, policier en semi-retraite, muté dans ce commissariat afin de se rapprocher de sa fille, pianiste de la chorale. Ils découvrent que les membres de cette dernière cachent de nombreux secrets...« Les mystères de la chorale », un premier rôle de flic pour Maud Baecker
Dans Les Mystères de la chorale, sur France 3 , Maud Baecker campe la capitaine Caroline Dubreuilh, mandatée pour collaborer avec son supérieur hiérarchique sur une triste affaire de meurtre. La comédienne nous parle de cette expérience « dans la police ».La capitaine Caroline Dubreuilh n’est-elle pas votre tout premier personnage de flic ?
Absolument ! J’étais ravie d’incarner un personnage d’un genre nouveau. Et plus heureuse encore de donner la réplique au merveilleux Nicolas Marié. C’est un acteur absolument extraordinaire. Et le duo que nous campons est assez différent, je crois, de ce que les téléspectateurs ont l’habitude de voir dans ce type de fiction.
En quoi votre binôme est-il différent ?
Le commandant Kléber est mon supérieur hiérarchique et a l’âge d’être mon père. De fait, la relation qui s’installe est exempte de tout jeu de séduction, de tout enjeu amoureux, de toute scène d’amour, et laisse place à une relation fondée sur la bienveillance, la transmission et, en filigrane, une forme de filiation. À jouer, c’était vraiment intéressant. D’autant plus que, dans l’histoire, Kléber a une fille, avec laquelle il est fâché depuis des années, et que, dans la vie, nous nous sommes maintes fois croisés puisqu’il est le père de la meilleure amie de ma sœur.
Que raconte l’histoire au-delà de son intrigue policière ?
Elle parle du rejet de l’homosexualité, encore trop courant jusque dans le cercle de la famille, quelles que soient sa classe sociale et son obédience. Le message est très clair et donne une épaisseur supplémentaire à la fiction. Il ne s’agit pas que d’une victime dont il faut trouver l’assassin. Il s’agit des drames déclenchés au sein même de familles aimantes par le rejet de l’autre tel qu’il est.
Les Mystères de la chorale a été tourné il y a quelques mois déjà. Que faites-vous maintenant ?
Je suis à Sète, où nous avançons tous les jours le tournage de Demain nous appartient , ce dont je me réjouis, particulièrement en ces temps de crise, et j’attends la suite, comme beaucoup de gens. J’espère reprendre bientôt le théâtre, mais quand ? J’espère d’autres rôles dans d’autres fictions, mais quand ? Pour autant, je ne suis pas du tout à plaindre… Je pense à tous ceux qui n’ont rien.
« Les Mystères de la chorale » à 21 h 05 sur « France 3 »
Julia Baudin/TV Magazine
La soliste ne chante plus
Étudiante passionnée de musique, Sabrya chante dans une chorale. Mais un soir, en rentrant à vélo après une répétition, elle est renversée par une voiture et poignardée à mort. La capitaine de gendarmerie Caroline Dubreuilh tient ici sa première affaire de meurtre. Le commandant Louis Kléber, expérimenté et proche de la retraite, décide de l’épauler.Tourné à Marseille, «Les Mystères de la Chorale» vient agrandir la collection de téléfilms policiers de France 3. Le scénario joue ici beaucoup avec tous les secrets des différents protagonistes, suspects ou enquêteurs, et l’ensemble est bien ficelé, même si, pour une fois, la révélation du, ou de la, coupable n’est pas franchement surprenante. Les chansons originales écrites pour la fiction ne sont pas très réussies et le play-back (où la voix des acteurs est remplacée par celle de vrais chanteurs) se voit — et s’entend — quand même beaucoup.
Heureusement, le côté musical de cette fiction n’est appuyé qu’au début et à la fin, le cœur de l’intrigue reposant surtout sur la dynamique du duo de flics. À ce niveau-là, Maud Baecker, 32 ans, qui incarne la capitaine Dubreuilh, a du mal à s’imposer au côté de Nicolas Marié, qui prête ses traits à Louis Kléber. Le comédien de 66 ans est excellent en vieux briscard bourru mais également diminué par des blessures personnelles. Ses manières brusques donnent lieu à des scènes réjouissantes et c’est vraiment lui qui donne tout son sel à cette fiction qui déroule en filigrane des thématiques touchantes.
Stéphanie Guerrin
Maud Baecker mène l'enquête - interview
Pour son premier rôle de flic, la comédienne fait équipe avec Nicolas Marié afin d'élucider le meurtre d'une choriste...Quel genre de femme est votre personnage, la capitaine Dubreuilh ?
Maud Baecker : Elle est un officier de la police criminelle de Marseille, dont c'est la première véritable affaire à résoudre. Elle enquête sur le meurtre d'une jeune choriste. Sous ses airs de jeune femme volontaire et dynamique, elle dissimule des fêlures. Elle est épaulée par un vieux briscard, le commandant Louis Kleber, joué par Nicolas Marié, en mi-temps thérapeutique suite à une blessure par balle.
Quelle relation entretient-elle avec lui ?
Au départ, elle est hostile à sa présence, puis, peu à peu, il va se nouer une relation faite de respect, de complicité et d'amitié. Pour l'anecdote, Nicolas est le père de la meilleure amie de ma petite sœur. Tourner avec lui a été un immense bonheur. C'est un grand acteur, qui tire ses partenaires vers le haut.
Il s'agit de votre premier rôle de flic. Comment l'avez-vous vécu ?
J'étais ravie de pouvoir incarner un capitaine de police. J'ai un grand respect pour cette profession, dont la vocation première est de protéger la population. Pouvoir mener une enquête jusqu'au bout, chercher et découvrir la vérité a été pour moi une aventure passionnante.
Interview Hacène Chouchaoui
Les mystères de la chorale
Un thriller rythmé avec une intrigue bien ficelée qui soulève des problématiques sociétales et culturelles, le tout servi par un excellent duo de comédiens, Maud Baecker-Nicolas Marié, attachants et complémentaires.Hacène Chouchaoui
Passage de flambeau
Une jeune fille est assassinée près de chez elle. Un vieux briscard de commandant, Louis Kléber (Nicolas Marié), fait équipe avec une commissaire inexpérimentée (Maud Baecker). Pour une fois, le duo ne repose pas sur l’antagonisme des personnages mais sur leur complémentarité. Mieux: c’est leur alliance provisoire qui leur permet de rompre avec certaines erreurs du passé. Ce n’est pas révolutionnaire mais il y a une belle énergie.CA.C.
Maud Baecker : "J'ai adoré être dans la peau d'une flic"
L’actrice popularisée par Demain nous appartient signe ici son premier rôle pour France 3. Son personnage enquête à Marseille sur le meurtre d’une jeune femme qui faisait partie d’une chorale. Interview.Quel souvenir gardez-vous de ce tournage ?
Maud Baecker : On a commencé deux jours avant le début du premier confinement et on n’a pu reprendre que fin juin début juillet ! Donc pour être raccord avec les premières scènes d’extérieur, nous avons dû garder les vêtements chauds, les vestes en cuir... J’étais en bottines. Je peux vous dire qu’on avait très chaud !
Dans quel état d’esprit étiez vous à ce moment-là ?
Tout reprenait vie ! On était quelques semaines à peine après le déconfinement, et on sentait beaucoup d’énergie dans les rues, dans les bars...C’était très stimulant pour le tournage. C’était la première fois que je tournais avec Nicolas Marié, que j’admire depuis toujours. En plus, c’est le père de la meilleure amie de ma sœur. C’est un grand homme et un grand acteur qui tire l’équipe vers le haut par son exigence.
Son personnage, Louis Kléber, n’est pas commode avec vous. Et le vôtre aussi a son caractère. Comment définiriez-vous les rapports que vos deux personnages entretiennent ?
Au début, Caroline, mon personnage, ne sait pas quoi penser de lui. Elle se demande si ce flic qu’on lui impose ne va pas lui «piquer» sa place. Ils se titillent sous couvert de bienveillance. Chacun se révèle en fait à l’autre au cours de l’enquête.
Et quel effet cela fait-il d’être dans la peau d’une «flic» ?
J’ai adoré ça ! J’aime être surprise par de nouveaux rôles. On est loin de ce que je suis dans le feuilleton Demain nous appartient. Cette enquête est l’occasion d’évoquer des sujets de société.
Est-ce important pour vous?
Très. Il est notamment question de l’homophobie, des pressions familiales et religieuses qui pèsent sur les jeunes homosexuels. J’espère que des intrigues comme celle du téléfilm susciteront une réflexion.
Entretien Frédéric Jarreau
Les mystères de la chorale
Nicolas Marié et Maud Baecker forment un beau tandem. Lui incarne un commandant de police expérimenté qui a toujours une longueur d'avance, elle une capitaine qui a encore tout à apprendre. Un beau postulat de départ !Entrevue avec le talentueux acteur Fabrice Deville du film “Les Mystères de la chorale”
Fabrice Deville incarne depuis quelques temps Florent Grasset dans « Un si grand Soleil » sur France 2. Mais l’acteur sera aussi samedi soir en prime time sur France 3 dans « Les Mystères de la chorale » où il campe le personnage de Paul Lefort.C’est donc naturellement que j’ai demandé une petite entrevue avec lui pour en apprendre un peu plus. Fabrice est quelqu’un de droit et de franc et même s’il fait preuve souvent de beaucoup d’humour, il sait se livrer avec douceur et sérieux.
Bonjour Fabrice merci beaucoup de m’accorder une interview.
Mais je t’en prie. Bonjour Vanessa.
Qu’est-ce qui t’a séduit dans le rôle de Paul Lefort dans « Les Mystères de la chorale » ?
En fait c’est un homme qui va se retrouver avec pas mal de failles. Il essaye de se reconstruire avec ses deux garçons. A un moment dans le film il va regagner le goût de la vie et le fait d’entreprendre des choses après le décès de sa femme. Il retrouve cela au travers de la chorale et c’est comme ça qu’il va rencontrer Caroline jouée par Maud Baecker. Alors je ne dévoilerai rien à savoir coupable ou pas coupable. Le personnage de Paul m’a plu parce que c’est un personnage qui n’est pas dans la séduction qui vit sa vie et essaye de s’en sortir comme il peut.
Existe-t-il un point commun entre toi et ton personnage ? Et si oui lequel ?
Je dirais que tous mes personnages me ressemblent un peu. Après les histoires ne sont pas les mêmes. J’aime ce côté des personnages qui ne montrent pas forcément qu’ils ont des failles. Ce qui peut être mon cas pour avoir beaucoup de failles à l’intérieur. C’est ce qu’a également Paul Lefort. Et au-delà de ça c’est comment on arrive à trouver sa liberté au milieu des contraintes. Le point commun c’est ça parce que j’ai beaucoup de failles que je vais camoufler pour éviter qu’elles ne me bouffent trop la vie et m’empêche d’être auto-centrer. On a ce même rapport : le fait d’avoir des failles l’un et l’autre et de les camoufler.
Ton personnage se retrouve quand même en face de deux enquêteurs Caroline et Louis interprétés par Maud et Nicolas Marié. Qu’est-ce que cela te fait de jouer avec ces comédiens ?
J’adore les rencontres avec les acteurs dès lors qu’ils sont généreux, sympas et drôles. Avec Nicolas Marié ça a été une rencontre immédiate. C’est quelqu’un de charmant. Quand je joue j’oublie le talent de l’acteur que j’ai en face de moi je suis là pour jouer et on discute ensemble. Il a sa façon de faire et de me questionner et je ne me dis pas : « Waouh quel acteur » ! Mais plutôt : « Tiens j’ai un gars qui me pose des questions, je vais lui répondre ». C’est ça qui est bien avec les acteurs de talents j’ai vraiment l’impression d’être dans la vraie vie. Nous sommes des acteurs et on doit prendre cette discussion le plus naturellement possible. Et puis ensuite avec Maud Baecker la complicité fût instantanée. Et dans le film on peut imaginer qu’il puisse y avoir une histoire entre Caroline et Paul et si je suis coupable elle attendra que je sorte de prison et si je suis innocent une belle liaison peut naître entre eux.
Si tu vas en prison pour meurtre je ne pense pas qu’elle t’attendra (rires collégiaux). Mais pour le savoir il faut regarder samedi soir « Les Mystères de la chorale ».
C’est vrai (rires). Il y a des acteurs qui sont très justes. Je ne suis pas impressionné mais juste surpris de me dire : « Waouh c’est chouette ».
Ton personnage chante dans une chorale. Est-ce que toi aussi tu pousses la chansonnette ?
Non je suis sourd d’une oreille et en plus je chante très faux (rires collégiaux).
Au-delà de la chanson, Paul Lefort a quand même un message fort par rapport à la différence.
Oui et je vais aider cette personne à pouvoir avoir un bébé avec une personne du même sexe par une PMA. Pour ma part je n’ai pas le pouvoir de dire que c’est bien ou pas bien mais si les gens sont heureux et accueille un enfant en le comblant d’amour c’est le plus important, qu’on soit hétéro ou homosexuel. Deux femmes ou deux hommes qui souhaitent avoir ou adopter un enfant ça ne me pose pas de problème et que je sois pour ou contre ne regarde que moi.
Laissez les vivre s’ils sont heureux.
Tout à fait, et puis nous les hétéros nous ne sommes pas un modèle de droiture avec le viol d’enfant meurtre ou autre. Je pense que peu importe qui on aime et avec qui on veut fonder sa vie si on est heureux ainsi.
Je suis entièrement d’accord. Comment va Florent Grasset ?
Florent Grasset va très bien. Là, il était justement à un mariage homosexuel. J’ai œuvré dans la série « Un si grand soleil » en permettant à ces personnes de garder leur enfant et de trouver un arrangement intelligent et serein avec une tierce personne. Florent est très content dans sa vie et ça me permet d’être sur la série et en même temps présent sur d’autres films comme « Les Mystères de la chorale ».
Tu as pu tourner d’autre chose ?
Oui « Le prix de la trahison » à Angoulême réalisé par François Guérin avec Mimie Mathy et Mathieu Delarive. Le film va bientôt sortir. Mais aussi « Le crime lui va si bien » avec Claudia Tagbo et Hélène Seuzaret qui a été diffusé mi-janvier sur France 2.
Tu trouves le temps pour tout ?
Oui, en même temps j’ai monté une boîte d’affiche à Toulouse « Lo Factory ». On a créé cela à 3 avec Olivier Dauger dessinateur, mon frère et moi-même. On fait des affiches sur toutes la France. Si tu veux découvrir le site c’est www.lofactory.fr. Toutes nos affiches sont des créations originales inspirées de l’âge d’or de l’affiche.
Je vais regarder. Quel rôle dans un film ou une série aimerais-tu interpréter ?
Je te dis encore une fois un rôle de blessé, de rupture de vie et de questionnement. Des rôles qui peuvent apporter des réponses aux gens. Des rôles qui font un peu plus réfléchir et une personne voyant le film pourrait se dire : « Je vais peut-être avoir la force de le faire ». Ou un rôle dans un film complètement comique qui ne prête pas à réfléchir mais juste à faire marrer les gens. Pour résumé des rôles qui peuvent servir aux autres avec des personnages avec des failles et d’autres qui n’aident pas mais qui font beaucoup rire et déconnecter le cerveau.
Lors de notre première rencontre au festival de Luchon je t’avais posé une question : « Est-ce qu’il y a une question qu’on ne vous a jamais posé et que vous aimeriez qu’on vous pose. Et si oui laquelle » ? Tu m’avais répondu « On ne m’a jamais posé la question de savoir ce qui m’a manqué le plus au monde ? Et comme on ne me l’a jamais posé, je n’ai donc pas pu y répondre. Je ne vais pas le faire aujourd’hui. Mais si quelqu’un prend connaissance de cette question et me l’a posé j’y répondrais ». Alors aujourd’hui je te pose la question.
Ce qui m’a manqué le plus au monde : c’est un père. C’est grâce à un père que tu arrives à te construire et cela t’évite d’aller à la recherche de pères de substitution. En ayant perdu ton père tu perds une partie de ta construction. Tu es obligé de te construire toi-même. Je me suis donc construit comme j’ai pu et pas trop mal au final. Je me disais toujours : « Je vais y arriver, ça va le faire ». Mais en utilisant cette méthode je me suis un peu oublié en pensant plus à un équilibre et en mettant des carapaces ce qui faisait que j’étais difficilement atteignable. Je me suis blindé sur beaucoup de choses pour éviter d’être blessé ou déçu.
Tu t’es protégé.
Oui c’est ça. Tu l’as très bien résumé en deux secondes (rires collégiaux).
As-tu des projets ?
Le développement de « LO FACTORY ». A côté j’ai une boîte de coaching “Moteur Action” que j’aimerais bien développer en région. Le site c’est www.moteur-action.com. Je fais de l’accompagnement sur la gestion de la relation et le management. Et à côté de cela acheter du matériel pour faire un petit peu de montage, filmer et faire d’autres petits courts métrages qu’on retrouve sur Youtube comme « Fabrice Deville dans la peau d’un éleveur » ou « Fabrice Deville dans la peau d’un acteur » et m’amuser avec ça.
C’est un format qui te plaît ?
Oui parce que je peux prendre ma caméra et partir tourner. Je me suis acheté plein de petits matos pour équiper mon IPhone. Le plus importants c’est les histoires : Quelles histoires je veux raconter et comment ? Si j’ai cet élément ça va. Je n’ai pas besoin de grand-chose juste de mon IPhone pour faire des petits plans.
Pour revenir au film « Les Mystères de la chorale », est-ce que tu aurais un mot pour le définir ?
« Humain ». C’est un film qui est très humain. J’ai beaucoup aimé qu’il soit humain et aille au-delà de l’enquête policière. Sans dévoiler quelque chose, l’enquête policière est très humaine. Le rapport entre le flic et sa collègue est très humain, même si c’est un petit rapport de force. Et la relation qu’il peut y avoir ou peut se dérouler entre mon personnage et celui de Maud Baecker est également très humain.
Dernière question. Un petit message à passer ?
Le message c’est de dire aux gens d’oser davantage. De noter sur une feuille ce qu’ils veulent et se donner des petits objectifs quotidiens pour arriver à leur but. Aujourd’hui on nous met tellement de barrières qui sont injustifiées et incompréhensible pour ma part. Il faut arriver à retrouver un peu de liberté au milieu de toutes ces contraintes absurdes. Cela ne pourrait pas faire de mal aux gens.
C’est un beau message. Merci beaucoup Fabrice.
Je t’en prie, c’est un plaisir.
Et ce samedi découvrez son personnage de Paul Lefort à 21h05 sur France 3 dans “Les Mystères de la chorale”.
Vanessa
Interview exclusive avec Alix Benezech
Qu'aimez-vous dans votre personnage d'Hélène Brion dans le téléfilm de France 3 "Les mystères de la chorale" ?J'aime ce qu'elle est, sa complexité, sa force, sa liberté, et j'aime ce qu'elle fait, elle est pianiste dans une chorale et professeur de piano.
Toute l'attention qu'elle porte à ses élèves passe par la musique, elle est pleine d'amour et elle est une oreille attentive, elle est présente pour les autres.
Sa vulnérabilité vient de son rapport à son père (joué par Nicolas Marié) qui a très mal réagi au fait qu'elle aime une femme, décide de se marier avec elle et d'avoir un enfant.
Hélène aurait sans doute aimé être comprise sans être jugée.
Ce personnage est comme une partition de musique, il y a tant de nuances à jouer, c'était un plaisir de l'interpréter.
Qu'avez-vous aimé quand vous avez lu le scénario de ce téléfilm et pourriez-vous nous en dire plus sur la synopsis de ce téléfilm ?
Je me permets de reprendre le synopsis :
"Caroline, capitaine de gendarmerie se retrouve confrontée à sa première affaire de meurtre.
Sabrya, 18 ans, a été assassinée alors qu'elle rentrait de la chorale où elle a l'habitude de chanter.
Sur la scène du crime, elle rencontre Louis Kléber, flic en semi-retraite, une présence qui va quelque peu agacer la jeune femme, contrainte de collaborer avec lui. En mi-temps thérapeutique, Louis a demandé à être muté à ce commissariat pour se rapprocher de sa fille Hélène, pianiste de la chorale. Une chorale dont les membres ont de nombreux secrets que vont devoir percer les deux enquêteurs ..."
Ce que j'ai aimé c'est le secret, le "tragic flaw" de chaque personnage, et comment chaque secret, chaque ambivalence va se révéler au cours de l'intrigue policière. Le scénario est très bien écrit.
Le tournage a eu lieu en juin et juillet. Ça devait être difficile de faire le tournage des scènes avec les gestes barrières et la distanciation physique ? William Shakespeare était visionnaire avec Roméo et Juliette, car Juliette était sur son balcon et Roméo est sous le balcon à plus d'un mètre :o)
C'était une contrainte supplémentaire, comme il y en a dans tous les tournages. Notre métier c'est un peu cela : s'adapter aux difficultés, aux contraintes et en faire quelque chose de constructif ou de créatif.
Et tout le monde a su s'adapter.
Toute l'équipe artistique et technique était en symbiose, concentré sur le processus de mener à bien ce projet et reconnaissante de tourner, c'est pourquoi c'était fluide.
C'est le talent d'Emmanuelle Dubergey (nous nous retrouvons pour la troisième fois) et celui de Sylvette Frydman et Jean-François Lepetit, les producteurs (nous nous retrouvons pour la deuxième fois), elles savent réunir une équipe et très bien s'entourer, c'est un bonheur de travailler dans ces conditions.
Vous jouez des scènes avec Maud Baecker, Fabrice Deville, Marwan Berreni... Et avec la réalisatrice Emmanuelle Dubergey. Comment est le tournage avec vos partenaires et la réalisatrice ?
Je renouvelle mon sentiment de gratitude envers Emmanuelle, j'aime travailler avec elle.
J'ai adoré avoir Maud, Fabrice, Marwan et Nicolas (Marié) comme partenaires de jeu, ce sont d'excellents acteurs, on était tous dans une énergie très positive.
www.cinema-movietheater.com
Par Jean-Paul Eliard
le 28 Octobre 2020