EMPREINTES : HERVÉ BOURGES, LES BRAISES ET LA LUMIÈRE

Né à Rennes en 1933, Hervé Bourges voulait faire du théâtre ; l’opposition familiale le réoriente sur le journalisme, pratiqué sur le mode engagé dans les pages de Témoignage chrétien. Il effectue son service militaire en Algérie, se lie avec les futurs leaders indépendantistes, devient en 1962 le conseiller de Ben Bella. Rentré “tricard” dans la France de 1966, il repart en Afrique, fonde une école internationale de journalisme à Yaoundé, se prend de passion pour ce continent où, dit-il, il a “appris la patience“.

Il ne revient vraiment en France qu’en 1981, apprend la radio et la télévision sur le tas, en prenant la présidence de RFI, puis de TF1 (avant la privatisation), puis d’Antenne 2 et de FR3 (dont il fera France Télévisions), puis du CSA… Parce que c’est celle que l’on (re)connaît le mieux, cette partie de la biographie, sans être complaisante, manque un peu d’aspérités, de controverses, de critiques – et, du coup des réponses qu’y aurait pu apporter l’intéressé.

Vendredi 4 mai à 21h30 sur France 5