“Et moi, qu’aurais-je fait?” s’interroge le réalisateur en conclusion de son documentaire. Aurait-il suivi Bloncourt, Laler et Gélinet dans la résistance ou aurait-il pris, gare de l’Est, le train de la Waffen-SS en direction de l’Allemagne nazie comme l’a fait Jacques Frantz ?
Première diffusion vendredi 3 octobre à 23h20 sur FRANCE 3
Ces lycéens parisiens n’étaient que des visages sur des photos de classe. Certains ont rejoint la Résistance, d’autres la Milice…
A powerful example of art being used to exorcise personal demons that is anchored by two stunning performances and some of the most gripping moments to be seen in any film so far this year…
COOL met the wonderful Catherine Breillat to discuss “Abuse of Weakness” during the 51st New York Film Festival.
C’est ce halo de mystère, remarquablement entretenu par la mise en scène, qui confère au film grandeur et étrangeté…
D’un côté, une star du cinéma français doublée d’une professionnelle hors pair. De l’autre, un acteur débutant, venu d’une tout autre scène, et désiré pour cette raison même. La rencontre est explosive…
Au commencement, il y a un drap, filmé plein cadre, comme un écran blanc tendu pour y projeter les images. Cette invitation au cinéma est accompagnée sur la bande-son du battement d’un coeur. Celui de Catherine Breillat, qui nous rappelle qu’elle est encore vivante et toujours cinéaste, prête à nous embarquer dans une nouvelle aventure filmique. Pourquoi une telle entame ? Flash back.
Le film n’en finit donc jamais d’impressionner sans rien lâcher ni de sa distance ni de son amertume. Faiblesse ? Quelle faiblesse ? Cinématographiquement parlant, c’est son meilleur film…
Actrice radicale et perfectionniste, Isabelle Huppert vit ses rôles plus qu’elle ne les joue. Dans Abus de faiblesse, elle transcende le vécu de Catherine Breillat pour révéler, dans toute sa vérité, une relation d’emprise.
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