Les circonstances ont fait de moi un témoin privilégié d’un demi-siècle d’histoire algérienne. Comme toute ma génération, j’ai été marqué par cette guerre qui ne disait pas son nom.
flachfilm
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19 juin 2015
L’Algérie a tenu – et continue de tenir – une place importante dans ma vie personnelle. J’ai toujours éprouvé – j’éprouve encore – de l’admiration et du respect pour son peuple, confronté depuis des siècles aux situations les plus tragiques.
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C’est une histoire de mal et de manque d’amour, situation que je supporte difficilement. Quand je la rencontre j’ai envie d’en témoigner pour dire et faire comprendre que cela ne devrait pas exister. Il y a des êtres qui sont pris dans une injustice affective qui gâche leur vie. C’est le sujet de tous mes films.
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J’ai toujours travaillé en pensant au cinquième personnage du film : le public. J’aimerais jouer avec les spectateurs. Chambre à Part ne se réduit pas à une histoire de ménage à quatre. Chaque personnage engendre une foule d’émotions.
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Le désir d’un film est impalpable. Il surgit d’impressions : un visage, un lieu peuvent suffire à donner l’impulsion. Mais reste ensuite à forcer le réel pour obtenir qu’il délivre la fiction.
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19 juin 2015
J’ai toujours travaillé sur des films de silence, de non-communication, avec très peu de dialogues, pratiquement pas de musique. Je désire aborder aujourd’hui un sujet qui est entièrement construit sur la communication, un film de dialogues et de monologues. Il s’agit d’ailleurs d’une confession.
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Dien Bien Phu est une défaite. La plus grande défaite militaire française outre-mer depuis Montcalm devant Québec en 1759. Je n’ai aucun goût pour les défaites. Je connais trop le cortège de honte, d’humiliation, d’amertume, de désespoir, de lâche soulagement aussi, qui les escorte. Cela n’était pas mon propos en faisant ce film, croyez-moi. Non, Dien Bien Phu, c’est autre chose.
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19 juin 2015
Romance, une “œuvre au blanc” où Marie s’engage et se livre éperdument corps et âme dans la quête sensuelle et mystique d’un amour physique et romantique. Un film radical, ample, glacé et brûlant qui confirme que Catherine Breillat est une grande cinéaste.
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19 juin 2015
La vénalité masculine est rarement montrée au cinéma, ou de façon édulcorée. Je voulais avant tout installer une dramaturgie dans le rapport Orient-Occident, en évitant le côté économique et politique, pour rechercher davantage les incidences psychologiques, culturelles, les effets de civilisation.
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19 juin 2015
Je commence à réaliser aujourd’hui que j’ai de la facilité à visualiser les choses. Depuis que je suis très jeune. Peut-être parce que je rêve ? Même éveillé, les images me viennent sans difficulté. L’équilibre esthétique est très important. C’en est même “obsessif-compulsif”.
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