Auteur
Réalisateur
Générique début
Une production
FLACH FILM PRODUCTION
Jean-François LEPETIT
Avec la participation de
France TELEVISIONS
PLANETE
RTBF
ALBUM(S) D’AUSCHWITZ
Générique de fin
Un film de
William KAREL et Blanche FINGER
Avec la collaboration de
Fabrice d’ALMEIDA
Produit par
Jean-François LEPETIT
Production exécutive
Agnès Vicariot
Karina Si Ahmed
Montage
Stéphanie MAHET
Documentaliste
Deborah FORD
Image
François REUMONT
Son
Emmanuel MILHAU
Mixage
Philippe SORLIN
Voix de
Michel PAPINESCHI
Olivier BREITMAN
Nicolas PLANCHAIS
Avec la participation des historiens
Piotr SETKIEWICZ
Jacek LACHENDRO
Musique originale
Matthieu LANGLET
Étalonnage
Philippe LAINE
Graphistes
Eric GILBERT
Franck-Olivier CHALARD
Assistante monteuse
Ophélie DELILLE
Transcriptions/Traductions
Thomas SCHOETER
Jedediah Sklower
Dorota KUCZYNSKA
Sous-titrage
CMC
Direction de Production
Sophie Touzeau-Lours
Assistante de production
Héléna Mendes
Administration de production
Jean-Pierre Billard
Archives images
Entretien avec Lili Jacob
réalisé en septembre 1996 par Susan Rosenblum
(Fondation Spielberg)
Bundesarchiv-Filmarchiv/Transit Film GmbH
Hessischer Rundfunk, Frankfurt
Office national du film du Canada
CBS News/BBC Motion Gallery
Hungarian National Film Archive/CREAGENT Ltd
Un Spécialiste
de Rony Brauman & Eyal Sivan,
réalisé par Eyal Sivan
© momento production (France) – 1999
University of Southern California
Shoah Foundation Institute for Visual History and Education
INA
(tous droits réservés)
Archives photos
Yad Vashem Archives
U.S. Holocaust Memorial Museum
Jim Lo Scalzo/epa/Corbis
(tous droits réservés)
Citations lues
KL Auschwitz seen by the SS
Editions Auschwitz-Birkenau State Museum – 2010
Le commandant d’Auschwitz parle
Rudolf Höss
Editions La Découverte Poche/Essais 193 - 2005
Remerciements
Auschwitz-Birkenau State Museum in Oświęcim
Wanda Hutny
Magdalena Urbaniak
Mark EDWARDS
Werner RENZ Institut Fritz Bauer Francfort
agniescka DUTKIEWICZ
Tatiana PRESS
Et tout particulièrement
Nadine FRESCO
Jean-François FORGES
Dorota Kuczynska
Eric GERSY
Une production
FLACH FILM PRODUCTION
Avec la participation de
PLANETE
Olivier STROH
Delia BALDESCHI
Sandrine DELEGIEWICZ
RTBF (télévision belge)
Claire COLART
Marc BOUVIER
Centre national du cinéma et de l’image animée
Avec le soutien de la
PROCIREP – Société des producteurs et de l’ANGOA
Et de
France TELEVISIONS
Attachées de presse
Emma MEGUERDITCHIAN
Sophie TONELLI
Coordination de la production
Cristelle POIRSON
Marc CARON
Administrateur de production
Marie-Dominique Bernoux
Conseillère de programme
Clémence COPPEY
Responsable du Pôle Histoire, Culture, Régions
Dana HASTIER
Unité de programmes documentaires
Fabrice PUCHAULT
Patricia Boutinard Rouelle
© FLACH FILM PRODUCTION - FLACH FILM - 2011
REVUE DE PRESSE
"Albums d'Auschwitz" présenté au Sunny Side of the Doc à La Rochelle
En présence des réalisateurs, mercredi 22 juin à 20h30 au C.G.R Le Dragon, France 2 présente "Album(s) d'Auschwitz" en V.O.S.T, un film de 79' de 2011 de Willima Karel et Blanche Finger. Flach Film Production Les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui de Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée qui restitue l'arrivée d'un convoi de juifs hongrois à Auschwitz en mai 1944. Et celui de l'officier Höcker qui dévoile les moments de détente des officiers SS, la même année, non loin du camp.
France Télévisions dévoile le projet "Obama, Great Expectations" de William Karel produit par Flach Film
Flach Film and director William Karel have been commissioned by France Television to produce Obama 2012 – a two-part doc looking at the U.S. president’s rise to power in 2008 and his first four years in office.
ALBUM(S) D'AUSCHWITZ un documentaire en avant-première sur Télérama.fr
Trois cents photos prises par des SS témoignent de la banalité du mal à Auschwitz, en 1944. Le documentaire de William Karel et Blanche Finger, proposé en avant-première sur Télérama.fr, sera diffusé mardi 24 janvier sur France 2.
INÉDIT : ALBUM(S) D'AUSCHWITZ - Interview de William Karel
Album(s) d'Auschwitz raconte les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui découvert par Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée, au camp de Dora en 1945. Et l'album de Karl Höcker, officier SS.
"Albums d'Auschwitz" présenté au Sunny Side of the Doc à La Rochelle
Le programme complet de "Grand Écran Documentaire" à La Rochelle du lundi 20 au vendredi 24 juin 2011.Dans le cadre du Sunny Side of The Doc, marché international du film documentaire réservé aux professionnels, des projections et gratuites dans la limite des places disponibles sont proposées au grand public.
Un très beau panorama du documentaire autour de films récents du monde entier à découvrir à la médiathèque Michel Crépeau l'après-midi ; en fin de journée et le soir au cinéma C.G.R et cette année, mercredi 22 juin à l'Aquarium de La Rochelle avec deux épisodes de la série télévisée "Le peuple des océans". Grand Documentaire 2011 sur le site de Sunny Side.
En présence des réalisateurs, mercredi 22 juin à 20h30 au C.G.R Le Dragon, France 2 présente "Album(s) d'Auschwitz" en V.O.S.T, un film de 79' de 2011 de Willima Karel et Blanche Finger. Flach Film Production
Les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui de Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée qui restitue l'arrivée d'un convoi de juifs hongrois à Auschwitz en mai 1944. Et celui de l'officier Höcker qui dévoile les moments de détente des officiers SS, la même année, non loin du camp.
France Télévisions dévoile le projet "Obama, Great Expectations" de William Karel produit par Flach Film
... Among the other notable projects unveiled by France Télévisions, Le Mythe de la Sirène looks at the story behind the making of director François Truffaut’s 1969 classic Mississippi Mermaid on Réunion Island; while Flach Film and director William Karel have been commissioned to produce Obama, Great Expectations – a two-part doc looking at the U.S. president’s rise to power in 2008 and his first four years in office.Karel has also been commissioned to make the 79-minute film Albums D’Auschwitz, a documentary telling the intersecting history of two Second World War photo albums, one belonging to a young Jewish girl and the other belonging to an SS officer.
The news comes after France Télévisions earlier this year restructured its commissioning department, as previously reported.
ALBUM(S) D'AUSCHWITZ un documentaire en avant-première sur Télérama.fr
Alors que le débarquement allié a déjà eu lieu sur les plages de Normandie, à Auschwitz, les nazis s'acharnent à exterminer. De mai à juillet 1944, l'élimination des Juifs d'Europe est à son acmé, les convois venus de Hongrie se relaient, déversant sur la rampe d'accès de Birkenau des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants. Ereintés par des journées de voyage dans des wagons à bestiaux, ils ne savent rien de ce qui se profile au bout du quai : la sélection, la chambre à gaz pour certains, l'indifférenciation tatouée et la tenue concentrationnaire pour les autres. Sur cette industrialisation millimétrée de la mort, sur l'organisation technique de la « solution finale », on a longtemps cru que n'existaient que les souvenirs des rescapés.Mais, unique témoignage visuel, archive historique capitale, camouflet aux révisionnistes, deux albums, recelant plus de trois cents clichés réalisés par des officiers SS en 1944 à Birkenau, attestent la barbarie nazie. C'est leur histoire croisée que nous racontent William Karel et Blanche Finger dans Album(s) d'Auschwitz. « Toutes ces photographies sont d'une importance cruciale, insiste Karel. Elles sont une preuve incontestable de ce qui devait être effacé de la mémoire des hommes. »
Le premier album, celui de Lili Jacob, du nom de la jeune fille juive originaire de Hongrie qui l'a découvert en avril 1945, montre l'arrivée à Auschwitz, le 26 mai 1944, d'un convoi de Juifs hongrois. Celui-là même où elle se trouvait. Les clichés figent l'instant d'avant le tri, qui la sépara de sa mère et de ses deux petits frères envoyés vers le gazage et les crématoires, l'indistinction imposée par la tonte... Le second, celui de Karl Höcker, du nom de l'adjoint au commandant du camp, décline les moments de détente des officiers SS, baguenaudant, accordéon en bandoulière, dans la campagne à l'entour des cheminées fumantes, vautrés dans des transats pour une sieste réparatrice...
C'est autour de cet album, découvert en 2007, que devait se construire initialement le documentaire. « France 2 nous avait proposé ce sujet, l'étrange parcours de ces photos. Le musée de l'Holocauste à Washington les avait récupérées après avoir été contacté par téléphone, à la fin de sa vie, par un ancien officier américain en poste en Allemagne pendant la guerre, précise Karel. Il semble que cet homme n'ait rien voulu dire des circonstances dans lesquelles il avait mis la main sur les photos, ni pourquoi il les avait conservées pendant soixante ans sans rien dire. Mais il était d'accord pour les remettre au musée, à condition que son anonymat et ses motivations soient préservés. Il les a envoyées par la poste. »
Au fait des recherches menées par le musée de Washington pour relier l'album de Höcker à celui de Lili, désormais détenu par le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, Blanche Finger, coscénariste et compagne de Karel, propose de creuser la piste et de revisiter l'histoire d'Auschwitz à l'aune de ces deux albums, de leurs clichés faits à la même période, de leurs deux histoires mises en parallèle. Et découvre, alors que le film est au trois quarts monté, le témoignage filmé de Lili Jacob, archivé par la Fondation Spielberg. « On a redémonté. Avant, elle était le personnage principal par les photos ou sa déposition sonore au tribunal de Francfort en 1964. Là c'est devenu son histoire », confirme Karel.
L'histoire d'une souffrance inaltérable, d'un présent toujours tailladé par le passé, qui tranche avec l'insouciance besogneuse des nazis. La mise à nu de la sidérante « banalité du mal ». Mais au-delà de la valeur testimoniale de son film, de son souci de transmission, Karel lui confère une fonction d'alerte :
« Si, dans Looking for Nicolas Sarkozy [son précédent documentaire, diffusé sur France 2 en décembre, NDLR], je me suis attardé sur l'épisode de l'expulsion des Roms, c'est que l'histoire qui semble bégayer m'inquiète. Je ne dis pas que c'est la même histoire mais c'est une histoire semblable, et c'est important que cela n'arrive plus. La façon dont les barrières sont tombées entre l'UMP et le Front national m'alarme. »
INÉDIT : ALBUM(S) D'AUSCHWITZ - Interview de William Karel
Album(s) d'Auschwitz raconte les histoires croisées de deux albums de photographies. Celui découvert par Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée, au camp de Dora en 1945. Les photographies de cet album décrivent l'arrivée à Auschwitz, le 26 mai 1944, d'un convoi de juifs hongrois. Elles révèlent les quelques heures précédant le meurtre dans les chambres à gaz de la plupart d'entre eux. Lili Jacob faisait partie de ce convoi. Et l'album de Karl Höcker, officier SS, retrouvé en 2007, composé de photographies prises au cours de ce même mois de mai 1944, et qui restituent les joyeux moments de détente de Höcker et d'autres officiers SS, responsables du camp d'Auschwitz.Les photographies de ces deux albums ont toutes été prises par des SS. Mais la ressemblance s'arrête là. Chacun de ces albums est en quelque sorte, le négatif de l'autre et ce film donne à voir simultanément, dans l'impensable quotidien d'Auschwitz, ceux qui furent les victimes et ceux qui furent leurs bourreaux.
Ce document inédit est proposé à 22h45 ce mardi.Réalisé par William Karel et Blanche Finger. Produit par Flach Film Production.
William Karel : "Je connaissais depuis longtemps le premier album, celui de Lili Jacob. Avec Blanche Finger, nous avons fait un film il y a vingt ans, La Rafle du Vel-d’Hiv’, dans lequel nous avions utilisé des photos de cet album que Lili avait retrouvé à la fin de la guerre. On a appris l’existence de l’autre album il y a deux ou trois ans, lorsque l’officier américain qui le détenait a décidé avant de mourir de le donner au musée de Washington. Jusqu’ici, personne n’en avait entendu parler. Une fois que nous avons su que des rapprochements avaient pu être faits, puisque les deux albums ont été réalisés pratiquement au même moment, on a décidé de raconter l'histoire de Lili Jacob, à travers les deux albums".
A votre avis, à quoi était destiné l’album trouvé par Lili Jacob ? Pourquoi n’a-t-il pas été détruit ?
Si on peut considérer que le second album a été réalisé au titre de « souvenirs de vacances », ce que confirment les légendes des photos, la question reste posée pour le premier. Dans la mesure où c’était strictement interdit, où les consignes étaient de ne laisser aucune trace de ce qui se passait à l’intérieur du camp, les chercheurs se demandent toujours aujourd’hui pourquoi et surtout pour qui a été fait cet album. Comme il ne montre que des images très calmes, sans aucune scène de violences, c’était peut-être – mais cela reste un avis personnel – fait pour rassurer, pour montrer que tout se déroulait dans le calme, que les gens arrivaient, qu’on les emmenait au travail…
La culpabilité de Karl Höcker aurait-elle été assurément démontrée si son album avait pu être produit lors de son procès ?
Certainement. On se demande toujours pourquoi l’officier américain qui a retrouvé l’album en 1945 et qui l’a emporté à Washington l’a gardé secret durant soixante ans. Ce document aurait pu être utilisé comme preuve de la présence des différents accusés lors du procès de Francfort, en 1964. Höcker n’a eu de cesse de minimiser son rôle, disant qu’il n’avait aucune importance, alors que les images le montrent avec tous les principaux responsables du camp. La plupart des accusés du procès, confrontés à l’album, auraient pu être confondus. On est allé chercher Lili Jacob pour le procès, avec son album, à Miami où elle était serveuse. Cela a suffi à Simon Wiesenthal pour démontrer la culpabilité d’un des accusés, qui n’était qu’un simple officier. Mais pas pour faire condamner Höcker, qui n’écopa que de sept ans de réclusion et n’en fit que cinq. L’histoire de Lili Jacob est intéressante, parce qu’on avait déjà bien avancé dans la réalisation de ce documentaire lorsqu’on a su qu’elle avait témoigné pour la fondation Spielberg. Notre archiviste a retrouvé cet entretien et cela a changé le ton du film, qui était initialement construit autour des enregistrements audio du procès de Francfort.
Que pensez-vous de l’attitude de Lili Jacob, qui résiste longtemps avant de finalement accepter de témoigner ?
Il y a effectivement chez elle une sorte d’acharnement à vouloir garder cet album, durant tout ce temps. C’est finalement Serge Klarsfeld qui l’a finalement convaincue de le donner, puis elle a cet entretien pour la fondation Spielberg et décède environ trois ans plus tard.
L’opposition des photos de prisonniers dirigés vers la mort avec celles des SS en repos à Solahütte est saisissante, même si on peut penser que les Helferinnen ignoraient sans doute la terrible réalité…
Oui. Celles qui ont témoigné plus tard au procès disaient qu’elles ne savaient pas. Les historiens que nous avons rencontrés et qui travaillent au musée d’Auschwitz pensent néanmoins qu’elles devaient nécessairement se douter de ce qui se passait, qu’elles ne pouvaient pas ne pas voir certains signes indicateurs. C’était donc très étonnant de rapprocher les deux albums. On avait décidé dès le départ qu’il n’y aurait aucune image de mort, d’extermination. Nous en avions beaucoup à notre disposition, mais je trouve que les photos de l’album de Lili sont très fortes car justement on ne voit pas ce qu’on s’attend à voir. Ce sont des enfants, des mères, assis sur l’herbe, qui attendent le moment de partir, pendant qu’on entend les mots des nazis, notamment ceux de Rudolf Höss, le commandant du camp, dont la femme lui reproche de trop travailler, comme s’il était un employé de bureau. C’est une histoire de fous.