Réalisateur
un film de
Yves Riou et Philippe Pouchain
avec la collaboration de
Marie-Pierre Farkas
avec la participation de
Madame Vian Kübler
et de Monsieur d’Déé
et de
Fernando Arrabal
Jean-Christophe Averty
Jean-Claude Fohrenbach
Juliette Gréco
Gérard La Viny
Michel Legrand
Georges Moustaki
Magali Noël
Michel Piccoli
Serge Rezvani
Ce film a pu être réalisé grâce
à la participation de
Nicole Bertolt
que nous tenons à remercier
montage
Timothy Miller
documentaliste
Véronique Lambert de Guise
image
Denis Gravouil
Jean-Louis Sonzogni
assistant opérateur
Mathieu Perrin
son
Sébastien Barbara
régisseur
Shewy Kim
transcriptions
Frédérique Carvajal
direction de production
Sophie Touzeau-Lours
administration de production
Jean-Pierre Billard
assistante de production
Dorothée Armanini
secrétaire de production
Aurélie Mazureau
Conformation / étalonnage
Edit Room
mixage
Studio Belleville
Romaric Normand
Musiques & Chansons
« Huit jours en Italie »
(Paroles et musique de Boris Vian)
Interprétée par Boris Vian
EDITIONS MAJESTIC - JACQUES CANETTI
« La java des bombes atomiques »
(Boris Vian / Alain Goraguer)
© 1956 WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE
« Le Sheik »
(Paroles et musique de Boris Vian)
Interprétée par Boris Vian
COHÉRIE BORIS VIAN
« Blouse du dentiste »
(Boris Vian / Henri Salvador)
Interprétée par Henri Salvador et Ray Charles
© S.E.M.I / PATRICIA avec l’autorisation de
la SOCIETE D’EDITIONS MUSICALES INTERNATIONALES
et des EDITIONS PATRICIA - PARIS - FRANCE
« Violin »
(Paul Mottram)
(p) & © CAVENDISH MUSIC PUBLISHING
Avec l’aimable autorisation de PARIGO
« Fugue »
(Boris Vian/ Jimmy Walter)
Interprétée par Serge Reggiani
EDITIONS MAJESTIC - JACQUES CANETTI
(P) 1965 PRODUCTIONS JACQUES CANETTI
« On est pas là pour se faire engueuler »
(Boris Vian / Benjamin Walter)
Interprétée par Coluche
© EDITIONS METROPOLITAINES
« Si tu t’imagines »
(Raymond Queneau / Joseph Kosma)
Interprétée par Juliette Gréco
© MCMXLIX Editions ENOCH et Cie Paris
« Je bois »
(Boris Vian / Alain Goraguer)
Interprétée par Boris Vian
© 1956 WARNER CHAPPEL MUSIC FRANCE
(p) 1956 MERCURY FRANCE
Avec l’autorisation d’UNIVERSAL MUSIC VISION/
UNIVERSAL MUSIC PUBLISHING FRANCE
« La Complainte du progrès »
(Boris Vian / Alain Goraguer)
© 1956 WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE
« Le Cinématographe »
(Boris Vian / Jimmy Walter)
© 1954 WARNER CHAPPEL MUSIC FRANCE
« Le Déserteur »
(Boris Vian / Harold Berg)
Interprétée par Boris Vian
© Editions musicales DJANIK pour la France et le Bénélux
(p) 1956 MERCURY FRANCE
Avec l’autorisation d’UNIVERSAL MUSIC VISION /
UNIVERSAL MUSIC PUBLISHING FRANCE
« J’suis snob »
(Boris Vian / Jimmy Walter)
Interprétée par Boris Vian
© LES NOUVELLES EDITIONS MERIDIAN
Avec l’autorisation des NOUVELLES EDITIONS MERIDIAN
« Barcelone »
(Boris Vian / Alain Goraguer)
Interprétée par Boris Vian
© ECO MUSIC
Avec l’autorisation de EMI MUSIC PUBLISHING FRANCE SA
UNIVERSAL MUSIC VISION
Tous droits réservés
« Rock and Roll Mops »
(Boris Vian / Michel Legrand)
© 1956 WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE
/ COMPTOIR MUSICAL FRANÇAIS
« Sans chemise sans pantalon »
(Gérard La Viny / Robert Dobat et Paul Rako)
Interprétée par Gérard La Viny
© 1976 WARNER CHAPPEL MUSIC FRANCE
« Fais-moi mal Johnny »
(Boris Vian / Alain Goraguer)
Interprétée par Magali Noël
© 1956 WARNER CHAPPELL MUSIC FRANCE
« La vie c’est comme une dent »
(Boris Vian / Jean-Jacques Robert)
Interprétée par Serge Reggiani
EDITIONS MAJESTIC - JACQUES CANETTI
P 1966 PRODUCTIONS JACQUES CANETTI
« Mazurka pour ma mie »
(Boris Vian/ Henri Salvador)
Interprétée par Gérard La Viny
© S.E.M.I/ PATRICIA avec l’autorisation de
La SOCIETE D’EDITIONS MUSICALES INTERNATIONALES
et des EDITIONS PATRICIA – PARIS - FRANCE
(Droits réservés)
Archives
Gaumont Pathé Archives
Collection Braunberger « Visage de Paris » 1955
Réalisation François Reichenbach
INA - Institut National de l’Audiovisuel
« En direct de chez Juliette Gréco »
réalisation Hubert Knapp 28/11/1957
« En direct de chez Alain Vian »
réalisation Roger Benamou 25/01/1958
« Gros Plan Juliette Gréco »
réalisation Pierre Cardinal 13/07/1962
« Mythologie 67 »
réalisation Roger Benamou 02/05/67
« Les bonnes adresses du passé, Boris Vian »
réalisation Bernard Roland 17/05/1970
« La fontaine des 4 saisons, Pierre Prévert »
Réalisation Pierre Prévert 03/11/1973
« Exclusif »
réalisation Gérard Espinasse 09/10/1978
« Magali Noël »
réalisation Alain Lombardi 22/04/1980
Emissions Radiophoniques INA
Une improvisation par Boris Vian et son orchestre
« On débat à la Chambre des Députés » 3/12/1947
Archive littéraire Boris Vian et la Pataphysique 1959
Archives du spectacle
Boris Vian « J’suis snob » février 1955
Atelier des archives / Argos Films
« Désordre » de Jacques Baratier © 1950 Argos Films
« Le Désordre vingt ans » de Jacques Baratier © 1965 Argos Films
« La Joconde » de Henri Gruel © 1958 Argos Films
Association des Victoires de la Musique
Les 11ème Victoires de la Musique - 1996
Les Films Roger Leenhardt
« Lettres de Paris » 1946
Marika Princay Productions
« Un siècle d’écrivain Boris Vian »
réalisation Marika Princay et Bernard Gonner 19/06/1996
( Droits réservés)
Photographies
Archives Cohérie Boris Vian
Roger Viollet
Rue des Archives
AFP
Eyedea / Rapho
Franck Thénot
(Droits réservés)
« Les carnets du Major Thompson »
Boris Vian au Trois Baudets - Paris le 11/02/1955
© Agence Bernand
BIFI
AKG photos
(Droits réservés)
Remerciements
José Artur
Jacques Baratier
Jacqueline Dano
Eléonore Hirt
L’Orchestre d’Harmonie de Pantin
Laurent Langard
Didier Fromonteil
Christelle Gonzales
Michel Cazaubiel - Groupe Image
Série Essuie Glace « Le double volant »
Réalisateur : Serge Cannaud
Avec l’aimable autorisation de Moulin Rouge ®
produit par
FLACH FILM
Agnès Vicariot
Jean-François Lepetit
avec la participation de
Centre National de la Cinématographie
PROCIREP / ANGOA
Société des Producteurs
RTBF (Télévision belge)
Claire Colart
et de
France Télévisions
Pôle Documentaires
Pierre Block de Friberg
Carlos Pinsky
Céline Gandner
Philippe Le More
Presse France Télévisions
Frédérique Lemaire-Benmayor
© FLACH FILM 2009
REVUE DE PRESSE
Boris Vian : "À mes moments perdus, j'écrivais"
À l'occasion des 50 ans de la disparition de Boris Vian, le 23 juin 2009, plusieurs documentaires racontent l'inénarrable auteur aux multiples talents. France 5 ouvre le bal avec "Du côté de chez Vian", qui convoque images d'archives inédites et nombreux témoignages de proches pour dresser le portrait du Vian musicien et du Boris au coeur fragile.
Boris Vian : "À mes moments perdus, j'écrivais"
À l'occasion des 50 ans de la disparition de Boris Vian, le 23 juin 2009, plusieurs documentaires racontent l'inénarrable auteur aux multiples talents. France 5 ouvre le bal avec "Du côté de chez Vian", qui convoque images d'archives inédites et nombreux témoignages de proches pour dresser le portrait du Vian musicien et du Boris au coeur fragile.
Cigarillo au bec, casquette, voix et silhouette reconnaissables entre toutes, c'est Jacques Prévert qui donne le ton. Celui de l'hommage, de l'amitié et du coeur. Ce coeur "révélateur, qui lui en fit voir de toute les couleurs". Qui l'a lâché, à grand coup de cuivres. "Chaque souffle dans ma trompette abrège mes jours", écrivait Vian. Mais chaque note endiable les nuits germanopratines de l'après-guerre, fondues de jazz, avides de vie et au coeur desquelles Boris Vian, accompagné de ses frères, orchestrait les soirées du Tabou.
À l'écran, sans larmes, les amis pleurent "un être douloureux" (Juliette Greco), "discret" (Georges Moustaki) qui "transpirait la mélancolie" (Serge Rezvani). En fond sonore, la BO est pourtant celle de sa vie, tellement jazzy. Et puis soudain, le voilà, roublard. Front proéminent, nez imposant, lèvres charnues, regard braque, pénétrant. Séduisant. "Are you a jazz fan ?" interroge la journaliste. "Oh yes". Fanatique ajouterait-on à considérer le regard halluciné. "Et puis vous avez été écrivain...". Il corrige : "D'abord ingénieur, il me fallait un diplôme sérieux pour pouvoir dire des bêtises." On savoure, on jubile, on boit du petit lait. "Mais j'écrivais à mes moments perdus." Qui n'était pas né à la grande époque de Saint-Germain des Prés s'interroge. Bien sûr Le Déserteur , bien évidemment On est pas là pour se faire engueuler et forcément La Complainte du progrès . Mais quoi ! Le génial manipulateur des mots, l'auteur fétiche de l'adolescence, de l'enfance qui ne veut jamais basculer, n'était pas avant tout un écrivain ?
C'est ce que nous fait (re)découvrir ce documentaire, basé sur les témoignages des proches donc, et exclusivement axé sur le Boris Vian musicien. Ingénieur, journaliste, traducteur, écrivain, directeur artistique, pataphysicien... Multiple mais d'abord musicien. Ou, pour être exact, avant tout jazzman. Amis et épouse - la dernière, Ursula Vian Kübler - nous offrent leurs souvenirs et convoquent un "mirage indéfinissable" (Michel Piccoli), "révélateur de crétinisme" (Jean-Christophe Averty). Un génie mais un homme malade, jamais remis d'une fièvre typhoïde doublée d'une angine mal soignée. Le 23 juin 1959, il en mourut. En pleine projection de l'adaptation de J'irai cracher sur vos tombes . Adaptation dont il ne voulait pas et roman à lire absolument qui, peut-être, scella le malentendu avec les hautes sphères littéraires. Paru sous le désormais célèbre pseudonyme de Vernon Sullivan, le livre rencontre son public, énorme, mais sera interdit par le ministère de l'Intérieur. "Une fêlure" pour Boris Vian dont l'oeuvre foisonnante ne rencontra pas le même succès que le livre de Sullivan. Gallimard refusa même de publier L'Arrache coeur . On comprend alors que le sien l'ait lâché justement ce 23 juin 1959.
Charlotte Pons - 10/06/2009