Coline, institutrice et mère de deux adolescents, s’est énormément investie dans l’opération « Un enfant, un toit, une vie » ; son rôle a consisté à superviser l’accueil dans sa ville d’un groupe d’enfants, réfugiés d’un pays des Balkans en proie à la guerre. Mais alors que les familles repartent avec leur protégé, on découvre qu’il en reste un à placer ; il s’appelle Anton, il semble avoir 16 ans. Rattrapée par l’urgence, enfreignant le véto de son mari, Coline l’emmène chez elle, juste le « temps de trouver une solution… ». Il y restera six mois.
REVUE DE PRESSE
Sud-Ouest
« Clémentine, le charme instantané » de Gaëlle TOURNIER
C’est aux alentours de 10 heures, que Clémentine Célarié a franchi les portes de la salle Némo, fleurs aux bras et sourire aux lèvres. Samedi matin, l’actrice, venue tout droit de Aix en Provence, a souhaité assister à l’avant-première de « Mon fils d’ailleurs » dont elle partageait la vedette, ce jour-là, avec Angoulême et tous les figurants qui ont participé au téléfilm.
Sud-Ouest
C’est aux alentours de 10 heures, que Clémentine Célarié a franchi les portes de la salle Némo, fleurs aux bras et sourire aux lèvres. Samedi matin, l’actrice, venue tout droit de Aix en Provence, a souhaité assister à l’avant-première de « Mon fils d’ailleurs » dont elle partageait la vedette, ce jour-là, avec Angoulême et tous les figurants qui ont participé au téléfilm.
Tourné l’été dernier dans les quartiers de la vile, « Mon fils d’ailleurs » est un produit purement local. Un choix au hasard ? « Oui et non, répond le réalisateur, Williams Crépin. En 2003, j’ai découvert les Charentes, lors du tournage des « Monos ». Lorsque j’ai écrit « Mon fils d’ailleurs », je souhaitais situer l’action dans une ville moyenne en Province. J’avais déjà filmé à Angoulême et j’avais une idée très précise de la qualité des figurants ».
Le scénario écrit, il s’adresse à Clémentine Célarié pour le rôle principal. « On s’est rencontrés autour d ‘une table, avec huîtres au menu. Clémentine avait lu le synopsis. Je lui ai demandé d’être moins jolie que d’habitude. Elle a dit « oui » tout de suite ». Moins jolie ? Chassez le naturel, il revient au galop : quand Célarié incarne une mère de famille sans ambages, c’est une madone à l’écran. Un rôle sur mesure pour l’actrice qui s’est totalement identifiée à Coline, professeur de piano et mère de deux adolescents, taraudée par un dilemme : faut-il ou non accueillir Anton, réfugié d’un pays des Balkans en proie à la guerre ? Elle choisit contre l’avis de son mari (Didier Bezace) d’accueillir Anton (Guillaume Romain), un adolescent pour le moins mystérieux.
La satyre des justes.
« J’ai voulu faire un film sur la bonne conscience, mais sans didactisme, explique Williams Crépin. L’histoire du film est en partie autobiographique. En Normandie, où j’habite, des habitants ont accueilli des enfants bosniaques dans le cadre d’un séjour humanitaire. Les enfants ont été absorbés par un quotidien qui leur était totalement étranger. A ce moment là, je me suis demandé qu’elle était la pertinence de cette action. Je suis persuadé qu’il est nécessaire d’engager des actions humanitaires, mais pas n’importe comment. Les pauvres ne nous appartiennent pas ».
« Mon fils d’ailleurs », s’il soulève des problèmes d’actualité n’en reste pas moins une comédie ou l’émotion côtoie allègrement le rire et la légèreté. Avec une mention spéciale pour Didier Bezace, dont chaque apparition (mari bougon, père attentif et maladroit ou chauffeur de bus syndiqué) souligne et accompagne finement le charme Célarié. Un téléfilm tout public, à ne rater sous aucun prétexte sur France 2 en 2005 (diffusion en 2005, date précise non communiquée) pour une ballade insolite dans un Angoulême, version petit écran.
« Clémentine, le charme instantané » de Gaëlle TOURNIER
C’est aux alentours de 10 heures, que Clémentine Célarié a franchi les portes de la salle Némo, fleurs aux bras et sourire aux lèvres. Samedi matin, l’actrice, venue tout droit de Aix en Provence, a souhaité assister à l’avant-première de « Mon fils d’ailleurs » dont elle partageait la vedette, ce jour-là, avec Angoulême et tous les figurants qui ont participé au téléfilm.
Tourné l’été dernier dans les quartiers de la vile, « Mon fils d’ailleurs » est un produit purement local. Un choix au hasard ? « Oui et non, répond le réalisateur, Williams Crépin. En 2003, j’ai découvert les Charentes, lors du tournage des « Monos ». Lorsque j’ai écrit « Mon fils d’ailleurs », je souhaitais situer l’action dans une ville moyenne en Province. J’avais déjà filmé à Angoulême et j’avais une idée très précise de la qualité des figurants ».
Le scénario écrit, il s’adresse à Clémentine Célarié pour le rôle principal. « On s’est rencontrés autour d ‘une table, avec huîtres au menu. Clémentine avait lu le synopsis. Je lui ai demandé d’être moins jolie que d’habitude. Elle a dit « oui » tout de suite ». Moins jolie ? Chassez le naturel, il revient au galop : quand Célarié incarne une mère de famille sans ambages, c’est une madone à l’écran. Un rôle sur mesure pour l’actrice qui s’est totalement identifiée à Coline, professeur de piano et mère de deux adolescents, taraudée par un dilemme : faut-il ou non accueillir Anton, réfugié d’un pays des Balkans en proie à la guerre ? Elle choisit contre l’avis de son mari (Didier Bezace) d’accueillir Anton (Guillaume Romain), un adolescent pour le moins mystérieux.
La satyre des justes.
« J’ai voulu faire un film sur la bonne conscience, mais sans didactisme, explique Williams Crépin. L’histoire du film est en partie autobiographique. En Normandie, où j’habite, des habitants ont accueilli des enfants bosniaques dans le cadre d’un séjour humanitaire. Les enfants ont été absorbés par un quotidien qui leur était totalement étranger. A ce moment là, je me suis demandé qu’elle était la pertinence de cette action. Je suis persuadé qu’il est nécessaire d’engager des actions humanitaires, mais pas n’importe comment. Les pauvres ne nous appartiennent pas ».
« Mon fils d’ailleurs », s’il soulève des problèmes d’actualité n’en reste pas moins une comédie ou l’émotion côtoie allègrement le rire et la légèreté. Avec une mention spéciale pour Didier Bezace, dont chaque apparition (mari bougon, père attentif et maladroit ou chauffeur de bus syndiqué) souligne et accompagne finement le charme Célarié. Un téléfilm tout public, à ne rater sous aucun prétexte sur France 2 en 2005 (diffusion en 2005, date précise non communiquée) pour une ballade insolite dans un Angoulême, version petit écran.