Ce qui était génial, c’était l’enthousiasme de Gérard Krawczyk !
Je me souviens de notre première rencontre : c’était au festival du film français de Yokohama. Il est venu vers moi et m’a parlé avec une telle joie de son envie de travailler avec moi…
Daily Archives
19 juin 2015
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19 juin 2015
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19 juin 2015
« Pour le spectateur, la première qualité du documentaire d’Emilio Maillé est de confronter la mémoire idéalisée de cette soirée avec sa réalité. L’étonnement commence dès l’arrivée des joueurs au stade…
Mais la plus belle part du film tient dans les souvenirs des joueurs et de leur entraîneur, Michel Hidalgo, réunis, vingt ans après, sur la pelouse du stade Sanchez Pizjuan… » -
19 juin 2015
Sur le tournage, Catherine vous laisse d’abord faire et ensuite elle vous corrige. Elle vous incite à aller chercher loin, pas à réfléchir, mais à ressentir profondément les émotions. Elle est tellement passionnée que si vous êtes un peu sensible, c’est quelque chose qui vient automatiquement.
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19 juin 2015
Je voulais que le film aille au-delà du problème de l’inégalité des sexes. De même, il ne s’agissait pas pour moi à travers l’histoire d’Ahmed, de traiter du Maghreb en termes d’intégration ou de rapports de force. Je ne cherche pas à faire une analyse approfondie de ces sujets, je préfère expérimenter la matière du rêve et pousser à bout certains paradoxes de la nature humaine.
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Il y a environ dix ans, lorsque j’ai lu des textes sur la vie d’Isabelle Eberhardt pour la première fois, j’étais non seulement fasciné et intrigué par cette femme dont la vie avait été si courte et si étrange, mais j’ai également ressenti une sorte d’affinité avec elle.
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19 juin 2015
Je commence à réaliser aujourd’hui que j’ai de la facilité à visualiser les choses. Depuis que je suis très jeune. Peut-être parce que je rêve ? Même éveillé, les images me viennent sans difficulté. L’équilibre esthétique est très important. C’en est même “obsessif-compulsif”.
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19 juin 2015
La vénalité masculine est rarement montrée au cinéma, ou de façon édulcorée. Je voulais avant tout installer une dramaturgie dans le rapport Orient-Occident, en évitant le côté économique et politique, pour rechercher davantage les incidences psychologiques, culturelles, les effets de civilisation.
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Dien Bien Phu est une défaite. La plus grande défaite militaire française outre-mer depuis Montcalm devant Québec en 1759. Je n’ai aucun goût pour les défaites. Je connais trop le cortège de honte, d’humiliation, d’amertume, de désespoir, de lâche soulagement aussi, qui les escorte. Cela n’était pas mon propos en faisant ce film, croyez-moi. Non, Dien Bien Phu, c’est autre chose.
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19 juin 2015
J’ai toujours travaillé sur des films de silence, de non-communication, avec très peu de dialogues, pratiquement pas de musique. Je désire aborder aujourd’hui un sujet qui est entièrement construit sur la communication, un film de dialogues et de monologues. Il s’agit d’ailleurs d’une confession.
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Le désir d’un film est impalpable. Il surgit d’impressions : un visage, un lieu peuvent suffire à donner l’impulsion. Mais reste ensuite à forcer le réel pour obtenir qu’il délivre la fiction.
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