Romance, une “œuvre au blanc” où Marie s’engage et se livre éperdument corps et âme dans la quête sensuelle et mystique d’un amour physique et romantique. Un film radical, ample, glacé et brûlant qui confirme que Catherine Breillat est une grande cinéaste.
Daily Archives
19 juin 2015
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19 juin 2015
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Roman heureux, “Jane Eyre” eut un très grand succès dès sa première parution. Pourtant, le récit montre, à première vue, les éléments typiques du romantisme de l’époque et n’est pas exempt de stéréotypes littéraires. Mais il y avait un élément tout à fait nouveau qui rend encore aujourd’hui le roman très “différent” : le caractère de son héroïne, Jane Eyre.
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19 juin 2015
L’enfer, c’est vivre dans un monde où l’on veut vous bander les yeux pour étouffer votre conscience. Ce film est contre les fondamentalismes, contre les intégrismes. Il travaille sur le déni.
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19 juin 2015
J’ai toujours apprécié l’univers de Catherine Breillat. Son discours trouve un véritable écho en moi. Elle fait preuve d’une sorte de poésie mythique et mystique qui me touche. Lorsqu’elle m’a donné à lire ce scénario, une phrase m’a particulièrement marquée, mon personnage dit : « Je veux être regardée par là où je ne suis pas regardable ». Ces quelques mots ont suffit à déclencher mon imagination.
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19 juin 2015
Pour moi, ce film était un défi d’acteur et d’homme. Le scénario était complexe, les textes élaborés au point que je ne pensais pas être capable de les dire – le français n’est pas ma langue maternelle. Mais Catherine m’a fait confiance et cela m’a motivé. Jouer m’a toujours intéressé, même dans des productions X.
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19 juin 2015
Le cinéma et la littérature connaissent deux sortes de héros : le “Centrifuge” et le “Centripète” : celui qui cherche et celui vers lequel tout converge ; le Détective, le Cow-boy et la femme Fatale, Lancelot et Citizen Kane. Natalia (Sandrine Bonnaire) a la particularité d’être une héroïne des deux types : elle court à la poursuite d’elle-même et de sa liberté tout en étant le centre des regards et des convoitises.
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Je préfère ne pas me prononcer sur la nature profonde de l’homme. Chacun de nous est-il susceptible de virer dans certaines conditions ? Ce serait trop effrayant, je n’arrive pas à l’imaginer, et pour ce qui me concerne, je me vois mal devenir un bourreau. Je pense plutôt que le bien et le mal coexistent en chaque homme à des degrés divers, mais que le bien finit par triompher. Sinon, nous ne serions pas là.
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19 juin 2015
Je voulais faire du cinéma avant de faire du reportage. Certains passent par la pub, l’écriture ou l’assistanat, moi je suis passé par le journalisme. J’ai commencé par faire des films de reportage sur la réalité et je m’en suis nourri pour le jour où je déciderais de passer à la fiction.
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Au départ de cette “Vie de Famille”, il y avait l’envie de montrer un père qui aurait été insuffisant, un peu absent, et qui se dirait qu’il est peut-être encore temps pour lui de faire quelque chose pour ne pas tout perdre de sa fille. Un père qui pourrait y croire un peu, pour qui ce serait depuis longtemps un rêve important : “Un jour je partirai avec ma fille…”
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19 juin 2015
Filmer une femme névrosée, malade, ne m’intéressait pas à priori. Je me suis décidée à cause du regard et de l’écriture de Coetzee, sa manière de voir Magda. On est dans le poisseux, le pervers, le douloureux. C’est la sensation que m’a laissée la lecture de son livre et l’atmosphère que j’ai voulu rendre.
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