Manuel a passé 18 mois à Buchenwald.
Peu avant son retour à Paris, déjà il s’interroge sur la façon dont il pourra parler de l’expérience des camps. Mais qui pourra entendre ? Qui aura la patience, la passion, la compassion, nécessaires ?
Cet été du retour, en 1945 à travers ses errances, ses rencontres avec des hommes et des femmes, surtout des femmes, venus du dehors, de la vraie vie, sensibles à son regard, un regard dévasté, venu de l’au-delà, Manuel choisit le silence. Un silence de survie. D’ailleurs, il n’est pas certain d’avoir survécu …